Les Bons Copains, c’est des mecs qui un jour se sont croisés un peu au hasard. Puis à force de marcher côte à côte, de sauter les mêmes murs, de se frotter à la même rouille, les liens se sont renforcés et ont fait de nous Les Bons Copains.

La démarche des premiers clichés consistait à garder une trace, archiver, sans même se soucier de l’esthétique, un jetable suffisait. Encore aujourd’hui, le plus important c’est de faire des arrêts sur image sur des instants, une époque, une situation. Il y une grande part de spontanéité dans nos photos. Un rayon de soleil, un reflet ou une pointe de brouillard suffisent à déclencher l’appareil. La plupart des images sont implicites, autant de sous-entendus qui laissent libre court à l’imagination du public.

Il n’y a pas de peinture dans les publications quotidiennes, mais ça ne veut pas dire qu’on ne les prend pas en photo. C’est juste que sur internet, le spectateur est noyé sous des quantités d’œuvres. Tellement, qu’il en devient difficile de vraiment pouvoir les apprécier. Les peintures, sorties de leur contexte, perdent l’essentiel, leur sens et leur énergie. Malgré tout, on archive comme des témoins d’une époque, que ce soit des photos de graffitis, de tags, ou des vieilles publicités murales. On en sélectionne pour apparaître dans différents projets d’édition le moment venu. Plus tard elles seront partagées, plus elles auront de sens, et plus elles reflèteront ce coté archiviste.

#1 Ma gueule

Parce que c’est avant tout une histoire de potes. Mon pote c’est mon suisse même s’il a pas d’oseille. C’est ma ganache, ma gueule, mais il ne me ressemble pas. C’est mon frère, mais on a pas été porté par les mêmes bras. C’est mon shrab, c’est sûrement pas lui qui me dénoncera. Mon pote c’est mon gros, mais c’est pas Pierre Ménès.

#2 L’entrée des artistes

Un bon accès c’est primordial. C’est aussi synonyme de top départ, d’entrée en scène. Souvent à l’origine de photos originales par la grande diversité de style des entrées. On lui accorde une grande importance, et c’est un moment que l’on aime photographier.

#3 En Rodage

C’est peut-être un des instants les plus excitants. C’est la découverte du lieu, de l’atmosphère, on ne sait jamais vraiment sur quoi on peut tomber. Tout cela se ressent sur cette photo. C’est sûrement l’étape la plus longue, et qui nous laisse pas mal de temps pour prendre nos clichés.

#4 Surprise du développement

Parce qu’on a tous commencé par de l’argentique, la plupart du temps avec de basiques appareils photos jetables. Même si aujourd’hui on est tous équipé de numérique, on utilise toujours de bonnes vieilles pellicules périmées. On se sert beaucoup du classique Mju II, mais aussi de Reflex, et autres instantanés. Le côté surprise à chaque développement et le rendu restent irremplaçables.

#5 Rouen, cinq minutes d’arrêt

On a choisi cette photo de la gare de Rouen pour représenter notre intérêt pour l’architecture. C’est un genre de photos qui est moins présent sur notre Instagram car il colle un peu moins à l’atmosphère de la page, mais nous faisons malgré tout beaucoup de photos d’architecture. C’est un domaine qui nous intéresse énormément.

#6 Voyage, voyage

Un voyage en train de marchandises, comme une aventure au rythme des wagons qui s’entrechoquent, des vibrations permanentes et du bruit assourdissant. On ne sait pas vraiment quand on part, ni vraiment quand on arrive. Ni précisément où d’ailleurs. Cette photo illustre un voyage au Canada au cœur de paysages interminables et encore très préservés.

#7 Les bandes jaunes

C’est une photo qui est quasi impossible à réaliser à l’heure actuelle. En effet, ce modèle de train de marchandises que l’on appelle entre nous les bandes jaunes, à été très convoité depuis environ cinq ans. Aujourd’hui en 2018, en trouver un encore vierge relève de l’exploit. Les peintures s’y accumulent sur deux étages la plupart du temps, et il y a malheureusement aussi du repassage, ce que l’on trouve dommage. Mais malgré toutes ces couches de peintures, la bande jaune reprend toujours le dessus.

#8 Terminus, tout le monde descend

Un grand classique de touristes, le ter-mi-nus. Pour beaucoup, la découverte d’une ville inconnue commence souvent par les terminus. Comme de nombreux autres avant nous et comme encore bien d’autres après. La photo représente Paris avec un de ses terminus les plus connus.

#9 Nouvelle destination

Le voyage, c’est une expérience en soi. L’occasion de découvrir un nouveau terrain de jeu, de nouvelles couleurs, de nouvelles formes. Et donc l’occasion de faire de nouvelles images. Toutes les destinations ont leur intérêt. Il y a les classiques, et puis il y a les plus méconnues, les moins visitées , ou plus lointaines. Certaines donnent l’impression d’être un visiteur de plus, d’autres d’entrer en territoire inconnu et de pouvoir entretenir une relation privilégiée avec le lieu.

#10 Spot mythique

Dans la même esprit que la photo de terminus, cette photo prise en 2018 nous amène sur un spot mythique de la région parisienne. Combien d’autres avant moi ont bien pu prendre cette même photo, au même endroit, en haut de ce talus ? On a vu que BadYear85 en parle également dans son 12Shot alors même qu’on avait déjà écrit le nôtre, ce qui prouve bien que ce lieu en a marqué plus d’un. L’histoire se répète inlassablement.

#11 On roule, on rôde

On a choisi cette photo car elle illustre tout a fait Les Bons Copains. Elle représente les bons moments et les bonnes galères. Les nuits passées à dormir dehors … ou pas.

#12 Comme dans un rêve

La beauté et la tristesse. Un modèle quasi disparu qui restera le symbole d’une époque. Il est sûrement le train régional qui à été le plus aimé par les passionnés. Plongé dans ce brouillard, on croirait à une image sortie d’un rêve.

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